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Épave non identifiée à Kergalan

Publié le par DL

Parfois, la mer rejette sur les côtes des objets qu'il est difficile d'identifier. C'est le cas pour celui-ci, trouvé en avril 2019 sur le cordon de galets qui borde la plage de Kergalan en Plovan (Finistère).

Le matériau est du plastique rigide. L'objet est constitué de ce qui devait être une sorte de "pied" circulaire (en haut à droite sur cette photo) et de deux "bras" courbes de mêmes dimensions dont les extrémités présentent des aménagements sans doute destinés à recevoir une barre ou une tige.

Sur cette autre photo, les traits jaunes permettent d'imaginer à quoi servent les creux aménagés dans les extrémités des "bras". La chaussure donne une idée des dimensions de l'objet: les "bras" courbes sont larges d'environ 1 mètre, la hauteur depuis le "pied" circulaire est d'environ 1,20 mètre.

Vu sous un autre angle on voit que le "pied" circulaire est cassé.

D'où provient cet objet ?

Arrivé sur la côte très probablement par la mer, on peut imaginer qu'il se trouvait sur un navire. Quel type de navire, et à quoi servait-il ?

Toutes les suggestion seront les bienvenues.

Publié dans Laisses de mer

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Un guillemot de Troïl sur la plage du Loch en Primelin.

Publié le par DL

Le corps d'un guillemnot de Troïl (Uria aalge) gît sur la plage du Loch en Primelin (Finistère). Février 2021.

Cette espèce vit essentiellement en haute mer, et ne gagne le littoral qu'au moment de la reproduction. 

Quelques couples nichent dans la réserver ornithologique du Cap Sizun à Goulien.

Bien que la population de guillemots soit réduite en Bretagne, il n'est malheureusement pas rare d'en rencontrer sur nos côtes (1) (2) (3) (4). 

Liens:

https://www.oiseaux.net/oiseaux/guillemot.de.troil.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillemot_de_Troïl

 

Publié dans Laisses de mer

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Pêcheurs de tellines en baie d'Audierne

Publié le par DL

Dans le Sud du Finistère, il se pratique une pêche particulière, celle des tellines. 

Les tellines (Donax trunculus), ce sont ces petits coquillages bivalves dont on trouve les coquilles sur certaines plages. 

Quelques professionnels accrédités les pêchent sur les plages de sable des baies d'Audierne et de Douarnenez à l'aide d'une drague à mailles métalliques qu'ils tractent dans l'eau. 

En effet, les tellines vivent dans le sable où elles s'enfoncent de quelques centimètres, comme on le voit dans la vidéo qui suit.

Cette pêche est pénible: elle nécessite de passer des heures dans l'eau à labourer le sable mouillé à la force des bras, des reins et des jambes.

Plage de Tréguennec (Finistère). Août et octobre 2019.

Les volumes autorisés à la pêche sont réglementés. Ces coquillages sont exportés pour la plupart vers l'Italie et l'Espagne.

Les quantités péchées sont en diminution en raison de l'appauvrissement de la ressource dû à une forte mortalité (1).

Des pollutions chimiques et bactériennes seraient en cause.

Publié dans Faune littorale

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Bugrane maritime à Penn an Enez

Publié le par DL

Le long du sentier côtier (GR 34) qui court entre la plage de Trez Goarem et la pointe de Penn an Enez en Audierne-Esquibien (Finistère), de minuscules fleurs roses constellent le bas côté herbeux. Juillet 2022.

Ce sont des Bugranes maritimes (selon les sources Ononis repens, Ononis spinosa subsp. procurrens,  Ononis maritima). Ces fleurs ressemblent à celles des pois de senteurs. Elles font partie de la même famille des Fabaceae.

Toutefois, ces spécimens étant dépourvus d'épines, il est à peu près certain qu'il ne puisse s'agir d'Ononis spinosa subsp. procurrens.

Liens:

http://liboupat2.free.fr/Plantes/flor_lit/bugrane.htm

https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/138212/tab/statut

http://jceflore.canalblog.com/archives/2017/07/25/37538380.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ononis_repens

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bugrane_Epineuse

https://identify.plantnet.org/fr/namerica/species/Ononis%20repens%20L./data

Publié dans Flore littorale

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Les moutons de la réserve de Goulien.

Publié le par DL

Si vous parcourez le GR 34 dans la réserve naturelle du Cap-Sizun à Goulien (Finistère), vous serez peut-être surpris d'avoir à ouvrir des barrières que des panneaux vous inviteront à soigneusement refermer après votre passage. Vous aurez aussi peut-être l'occasion d'apercevoir quelques moutons pâturant dans la lande. 

Les barrières sont précisément là pour empêcher que ces moutons ne quittent leurs enclos de pâturage.

Alors qu'aucune loi de protection de la nature n'existe encore, la réserve naturelle de Goulien est créée en 1959 par deux passionnés en vue de protéger des colonies d'oiseaux marins menacées (1). Leur association loue des terres en bord de falaises à des propriétaires qui ne les exploitent plus (l'élevage des brebis a cessé à Goulien à la fin de la guerre de 1914-1918 (2)). 

Les moutons photographiés ici se trouvaient entre le sentier côtier (GR 34) et la côte, près des villages de Kerguerriec et de Bremeur. Carte topographique de l'Institut géographique nationale. Source: geoportail.gouv.fr

Deux troupeaux de moutons d'Ouessant et de moutons "Landes de Bretagne", descendants de spécimens en voie de disparition, et retrouvés dans les années 1980, pâturent les 50 hectares de la réserve.

En broutant certaines espèces végétales, ils contribuent à maintenir la lande rase et permettent le maintien d'une certaine biodiversité. C'est d'ailleurs depuis leur introduction dans la réserve que le crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax) a fait sont retour à Goulien (3).

Le pâturage de moutons sur cette côte dans le passé a laissé une trace dans la toponymie. En effet, sur la pointe de Kastell ar Roc'h, à l'extrémité Est de la réserve, un abri sous roche est appelé Toul an Denved (trou des moutons) (4).

Publié dans Faune littorale

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