Entre Mesperleuc et Gwendrez en Plouhinec (Finistère), une aussière amenée à la côte par la marée a été remontée en haut de la falaise. Décembre 2017.

Cette aussière est vraisemblablement en polypropylène, tressée à 8 brins.

Détail de la photo précédente. Ce type d'aussière équipe les plus gros navires et sert à les amarrer à quai.

Même type d'aussière dans le port de Gdansk. Photo Sebastian Brosen. Source: wikipédia commons

Celle-ci a vraisemblablement été perdue par un navire au large. Elle paraît assez usée et a probablement séjourné longtemps dans l'eau. Ce type d'aussière flotte et constitue une épave dangereuse pour les navires et les filets de pêche.

Lien:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Aussi%C3%A8re#cite_ref-1

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/lamaneur-il-amarre-les-navires-du-port-de-kergroise-2780675

Les restes d'un animal, déposés par la marée sur le haut de la plage de Kervel en Plonévez-Porzay (Finistère), intriguent les promeneurs. Septembre 2018.

Cela mesure plus d'un mètre et ne ressemble a priori à rien de déjà vu. Aucun organe apparent qui permettrait de le rattacher d'évidence à une espèce ... ni nageoire de poisson, ni nageoire de mammifère marin, pas d'écailles et un corps dont l'aspect extérieur ne rappelle ni celui d'un poisson ni celui d'un mammifère, sans doute en raison de son état de putréfaction avancé.

 Détail de la photo précédente.

Détail de la photo précédente.

Détail de la photo précédente. Cette partie ressemble aux "rayons épineux" qui, chez les poissons, supportent la membrane d'une nageoire.

Détail de la photo précédente. Ceci pourrait également être des "rayons épineux" d'une nageoire.

Détail de la photo précédente. Ceci semble être une mâchoire, sans doute supérieure, garnie de dents minuscules.

On pourrait donc être en présence du corps d'un poisson en état de putréfaction avancé. Mais il n'a pas été possible de l'identifier jusqu'à présent. Ces éléments anatomiques, mâchoire et pièces osseuses du squelette, permettront peut-être à des spécialistes d'identifier ce spécimen.

Sur la plage de Trezmalaouen en Kerlaz (Finistère), un petit crabe est en train de muer. Juillet 2021.

Compte tenu de sa petite taille et de son état au moment de sa découverte, il n'est pas possible de déterminer plus précisément son espèce.

Sur ce détail de la photo précédente, on reconnaît, au-dessus de l'animal, la carapace (ou cuticule) supérieure devenue trop petite et qu'il abandonne.

Le processus de mue commence par le décollement de l'épiderme et de la cuticule devenue trop petite. Puis la sécrétion d'un liquide de mue contenant des enzymes attaque la couche interne de l'ancienne cuticule.

Commence alors la sécrétion de la nouvelle cuticule composée de chitine et de protéines. Les deux cuticules, l'ancienne et la nouvelle sont séparées par le liquide de mue (ou liquide exuvial).

Quand la nouvelle cuticule a épaissi, le rejet de l'ancienne cuticule commence. L'animal gonfle son corps tout en effectuant des mouvements rythmés, ce qui provoque le déchirement de l'ancienne cuticule suivant des lignes de moindre résistance. L'animal s'extrait ainsi progressivement de l'ancienne cuticule. 

Quand il s'est débarrassé de son ancienne carapace devenue trop petite, le crabe est particulièrement vulnérable, la nouvelle cuticule étant encore molle. Il peut alors être facilement attaqué par un prédateur. De nouvelles couches de chitine et de protéines sont sécrétées et la nouvelle cuticule durcit. Le processus prend plusieurs heures.

Liens:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Crabe

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mue_des_arthropodes

Une ophiure gît sur le sable de la plage de Kermabec en Tréguennec (Finistère). Mai 2021.

Il s'agit d'une ophiure commune (Ophiura ophiura) presque intacte. Seules les extrémités de ses bras paraissent cassés.

Cet espèce fait partie de l'embranchement des échinodermes au même titre que les étoiles de mer, les oursins, les holothuries et les crinoïdes.

Cinq bras articulés, recouverts d'écailles et portant de minuscules piquants sont attachés au disque central par des paires de plaques appelées boucliers.

Sur ce détail de la photo précédente, on distingue les écailles qui recouvrent les bras articulés ainsi que les rangées de piquants. On distingue aussi les petites plaques qui s'intercalent entre les plaques principales au fur et à mesure de la croissance de l'animal.

Sur la face ventrale s'ouvre la bouche de l'ophiure. Elle comporte 5 mâchoires triangulaires.

Sur ce détail de la photo précédente, on voit nettement les 5 mâchoires disposées en étoile

L'ophiure se nourrit de petits crustacés et mollusques, de détritus et de cadavres d'animaux marins.

Liens:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ophiuroidea

https://doris.ffessm.fr/Especes/Ophiura-ophiura-Ophiure-commune-634

http://nature-en-image.blogspot.com/2011/09/reponse-ophiure.html

Sur les plages de la baie de Douarnenez, il n'est pas rare de trouver des coquilles de grandes natices ou natices porte-chaîne mortes (Euspira catena).

A marée basse, on peut aussi trouver des spécimens vivants, partiellement enfouis dans le sable de la plage. Plage de Kervel en Plonévez-Porzay (Finistère). Juin 2020.

L'animal est enfoui au raz de la surface et on ne distingue qu'une partie de la coquille et du pied ainsi que l'opercule ouvert.

C'est comme si ce gastéropode marin, sentant le proche retour de la mer, se préparait à partir en chasse d'une proie, comme une telline, espèce abondante sur cette plage.

Plage de Trefeuntec en Plonévez-Porzay.

Lien:

https://doris.ffessm.fr/Especes/Euspira-catena-Natice-porte-chaine-1471

http://souslesmers.free.fr/f.php?e=2370