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Chenille de Bombyx de la ronce à Menez Dregan.

Publié le par DL

Une chenille velue arpente un tapis de bruyère à Menez Dregan en Plouhinec (Finistère). Octobre 2019.

C'est une chenille du Bombyx de la ronce (Macrothylacia rubi), dont les mâles sont actifs de jour  comme de nuit alors que les femelles sont seulement nocturnes. 

Les 2 faces d'un mâle Bombyx de la ronce. Photo Didier Descouens sous licence Creative commons. Source: wikipedia.org

Contrairement à ce que son nom laisse penser, cette chenille ne se nourrit pas seulement de feuilles de ronce, mais de bien d'autres végétaux (trèfle, potentille, prunelier, etc.).

Elle hiverne d'octobre à mars, et s'enferme en avril dans un cocon dans lequel elle se transforme en chrysalide. L'adulte sort du cocon en mai sous forme d'un papillon.

Liens:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombyx_de_la_ronce

https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/54773/tab/fiche

https://www.zoom-nature.fr/lanneau-du-diable-la-chenille-du-bombyx-de-la-ronce/

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Potentille dressée à Beuzec-Cap-Sizun

Publié le par DL

Au bord du sentier côtier qui longe la baie de Douarnenez entre la pointe du Millier et Pors Peron en Beuzec-Cap-Sizun (Finistère), de petites fleurs jaune vif émergent d'un tapis de bruyère. Juillet 2021.

Il s'agit de potentille dressée (Potentilla erecta), ou potentille tormentille, plante vivace rampante appréciant les sols acides.

Elle fleurit de juillet à octobre.

Parfois surnommée herbe du diable ou herbe de sainte Catherine, elle possède des vertus thérapeutiques dues à une forte concentration en tanins qui la rend astringente. 

Sa racine entrait dans la composition du diascordium, remède appartenant à la pharmacopée de la Compagnie française des Indes orientales.

Liens:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Potentilla_erecta

https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/115470

https://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-52560-statut

https://fr.wikipedia.org/wiki/Diascordium

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De la céramique gallo-romaine sur la Lieue de Grève ?

Publié le par DL

Un objet en terre cuite a été déposé par la marée sur le sable de la Lieue de Grève entre Plomodiern et Saint-Nic (Finistère). Janvier 2018.

Il semble que ce soit le fond d'un récipient de forme ovale. Il mesure 56 mm dans sa plus petite largeur et 64 mm dans sa plus grande largeur. La partie creuse est partiellement recouverte d'un dépôt blanc en partie masqué sur cette photo par du sable. Ses bords, vraisemblablement usés par des chocs et des frottements sur le fond marin, n'ont pas l'aspect d'une cassure nette. C'est sans doute le signe que l'objet a séjourné longtemps en mer, ballotté par les courants et les vagues.   

Par sa matière et sa couleur, cet objet ressemble à un tesson de céramique d'époque gallo-romaine. Ne portant pas d'empreinte ou de décor en relief, on ne peut pas parler de céramique sigillée. 

Rappelons qu'à l'époque gallo-romaine, les pourtours de la baie de Douarnenez ont été le cadre d'importantes activités économiques tant agricoles que marines. On pense notamment à la transformation des sardines en garum sur le site des Plomarc'h à Douarnenez, mais aussi à Kerlaz, Plonévez-Porzay, Plomodiern, Saint-Nic et Telgruc.

Et si ces productions étaient exportées jusqu'en Italie, en retour, de la vaisselle en terre cuite provenant d'importants centres de production de Gaule parvenait jusque sur nos côtes.

Liens:

Les ateliers de salaison antiques en baie de Douarnenez (Finistère)

 

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Dauphin mort à Kergalan

Publié le par DL

Le cadavre d'un dauphin mort gît sur le cordon de galets qui borde la plage de Kergalan en Plovan (Finistère). Mars 2018.

En raison de son état de décomposition avancé, il est difficile de déterminer son espèce. Mais il s'agit probablement d'un dauphin commun (Delphinus delphis). Pour la même raison, il n'est pas possible de préciser la cause de sa mort.

Compte tenu de sa taille, il s'agit sans doute d'un juvénile.

Liens:

http://www.al-lark.org/article-1408053.html

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Quel est cet organisme ?

Publié le par DL

Trouvé à l'extrémité Ouest de la plage du Téven en l'Île Tudy (Finistère), cet objet semble être le squelette d'un organisme vivant. Novembre 2021.

Face supérieure.

Face inférieure

Aussi dense et aussi dur que de la pierre, il fait tout d'abord penser à un vestige de corail.

Après de longues recherches, il semble que cet organisme corresponde à la description que donne le site doris.ffesm.fr de Disporella neapolitana/hispida (Disporelle napolitaine ou Disporelle hirsute ou hérissée). Ce bryozoaire (règne animal) se développe en colonie fixée à un substrat (roche, algue ou autre).

Le site doris.ffesm.fr décrit: « Ce bryozoaire cyclostome fortement calcifié se caractérise par des colonies relativement épaisses, de forme irrégulière, circulaire, ovale ou lobée, de couleur blanche (rarement légèrement teintée), composées d'une ou plusieurs couronnes de zoïdes. La surface de la colonie est hérissée de tubes pointus (autozoïdes*) disposés en séries rayonnantes selon plusieurs couronnes adjacentes ; entre les tubes et au centre des couronnes, la surface est percée d'alvéoles juxtaposées. La périphérie de la colonie est bordée par une lame calcaire sans zoïdes qui est la marge de croissance ».

Les différents sites traitant de cette espèce montrent uniquement des photos de colonies vivantes dont les zoïdes masquent le squelette. Il n'a pas été possible de trouver de photos de squelettes seuls qui auraient permis une comparaison.

Liens:

https://doris.ffessm.fr/Especes/Disporella-neapolitana-hispida-Disporelle-napolitaine-624

https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/28588

https://www.mer-littoral.org/17/disporella-hispida.php

https://bioobs.fr/blog/fiche-espece/?id_espece=2140

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