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Bucarde tuberculée à Sainte-Anne-la-Palue

Publié le par DL

Une bucarde survit dans un trou d'eau situé à l'extrémité Nord de la plage de Sainte-Anne-la-Palue (Finistère). Mai 2018.

Il s'agit d'une bucarde tuberculée (Acanthocardia tuberculata) qui se reconnaît aux courtes épines que l'on distingue sur les côtes rayonnantes de ses valves. De ce point de vue, cette espèce se distingue de la bucarde épineuse (Acanthocardia aculeata) dont les épines, près pointues, sont également plus longues. 

Ce spécimen, entrouvert, filtre l'eau de mer pour se nourrir de plancton.

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Encore un ballot de caoutchouc à la côte.

Publié le par DL

Un nouveau ballot de caoutchouc s'est échoué sur le cordon de galets de la plage de Gwendrez en Plouhinec (Finistère). Mars 2024.

Les deux "coureurs de grève" qui l'ont découvert, faute de pouvoir emmener le tout (il doit peser plus de 40 kg), s'efforcent d'en prélever quelques morceaux.

Il en arrive sur les côtes Sud de Bretagne depuis février 2015. Dans notre secteur, il en a été trouvé en mars 2017 (1), janvier 2018 (2) et juin 2024 (3), mais on ignore s'ils proviennent tous du même chargement.  

 

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Oursins violets dans leurs logettes

Publié le par DL

A Kastell ar Bardeg en Kerlaz (Finistère), des oursins violets (Paracentrotus lividus) se protègent des prédateurs et du ressac dans des loges qu'ils ont creusées dans la roche à l'aide de leurs piquants. Août 2024.

Cette véritable colonie d'oursins vit dans un trou qui reste rempli d'eau à marée basse.  Comme on peut le voir sur les photos qui précèdent, les loges où ils vivent sont très proches les unes des autres et c'est la quasi totalité du fond de ce trou d'eau qui est tapissée de ces loges, toutes occupées par un oursin.

Deux questions peuvent se poser.

En premier lieu, compte tenu d'une part de la dureté de la roche dans laquelle ces loges sont creusées, et d'autre part de la durée de vie moyenne des ces oursins (7 à 10 ans), on peut se demander si chacune de ces loges est l'œuvre d'un seul oursin, ou si elle est celle de plusieurs générations successives. 

On peut aussi se demander si ces oursins occupent toujours le même trou, ou s'il peut y avoir des échanges. En effet, il est peu probable qu'un oursin reste en permanence dans la loge qu'il occupe, ne serait ce que pour se nourrir. La bouche de ces oursins, qui se nourrissent en "broutant" des algues, se trouve sur leur face ventrale, c'est-à-dire au fond de la loge. Ils sont donc obligés d'en sortir pour rechercher leur nourriture.

Liens:

https://doris.ffessm.fr/Especes/Paracentrotus-lividus-Oursin-violet-1437

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paracentrotus_lividus

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Un petit pingouin à Sainte-Anne-la-Palue

Publié le par DL

Le corps d'un petit pingouin (Alca torda) est échoué sur le sable de la plage de Sainte-Anne-la-Palue en Plonévez-Porzay (Finistère). Janvier 2018.

La présence de cette espèce menacée (environ 25 couples en France), aussi appelée pingouin torda, n'est pas inhabituelle sur nos côtes. Mais, en Bretagne, on ne leur connaît de zone de nidification que dans l'archipel des Sept îles, au Cap Fréhel (Côtes d'Armor) et sur l'île de Cézembre (Ile et vilaine).

Excellent nageur, cet oiseau capture ses proies en plongeant depuis la surface de l'eau. 

Liens:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Petit_Pingouin

https://www.oiseaux.net/oiseaux/pingouin.torda.html

https://www.leparisien.fr/archives/les-pingouins-tordas-resistent-en-bretagne-24-07-2016-5990335.php

https://www.letelegramme.fr/finistere/fouesnant-29170/des-pingouins-torda-echoues-au-cap-coz-a-fouesnant-6527413.php

https://www.ouest-france.fr/environnement/biodiversite/finistere-de-nombreux-guillemots-et-pingouins-retrouves-morts-sur-le-littoral-

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Chanvre d'eau à Kerbinigou.

Publié le par DL

De hautes plantes aux inflorescences roses-pourpres bordent le marais qui entoure l'étang de Kergalan en Tréogat (Finistère). Juillet 2024.

C'est du chanvre d'eau, que les scientifiques appelle Eupatoire à feuilles de chanvre (Eupatorium cannabinum). Cette plante est aussi appelée cannabine, chanvrine ou herbe de sainte Cunégonde.

Mais, si ce n'est la forme de ses feuilles ressemblant à celles du chanvre, cette espèce de la famille des astéracées n'a rien à voir avec la famille des cannabacées de ce dernier.

C'est une plante vivace qui apprécie les milieux humides aux sols riches.

Ses feuilles et ses racines ont des propriétés médicinales (laxative et favorisant la sécrétion de la bile). Mais elle contient aussi des alcaloïdes toxiques à forte dose.

Ses fleurs attirent certaines espèces de papillons et de mouches.

Liens:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Eupatoire_à_feuilles_de_chanvre

http://lionel.ribet.free.fr/pages/eupatoriumcannabinum.html

https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/97434/tab/fiche

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