Le corps d'un dauphin commun (Delphinus delphis) repose sur le lit de galets au Sud de la digue qui protège le port de Primelin (Finistère). Novembre 2022.
Sous sa mâchoire inférieure, on peut remarquer des traces rougeâtres, peut-être consécutives à ce qui a provoqué sa mort.
Sur la microfalaise qui surplombe l'estran à Korn Ero en Plouhinec (Finistère), un pied de bette maritime (Beta vulgaris subsp. maritima) survit dans une faille du granite. Avril 2024.
La bette maritime est une sous-espèce halophile (qui supporte ou a besoin d'un milieu salin pour vivre) de Beta vulgaris dont d'autres sous-espèces cultivées sont la betterave fourragère, la betterave potagère, la betterave sucrière et la bette (ou blette).
Ce spécimen puise les nutriments dont elle a besoin dans le réseau de failles qui disloque le granite local (leucogranite à biotite et muscovite à grain fin, appelé granite de la Pointe du Raz). Alors que la racine de cette sous-espèce est en principe dure et peu épaisse, ce spécimen a développe une racine épaisse et aérienne.
Tout près, un autre pied touffu de cette espèce, qui pousse dans un substrat plus meuble, est en fleurs.
Des déchets d'origine humaine se sont échoués sur l'estran de roches et de galets entre les plages de Mesperleuc et de Gwendrez en Plouhinec (Finistère). Janvier 2020.
Ce sont des cordages et des morceaux de filet de pêche.
Sur le sable de la plage de Tronoën en Saint-Jean-Trolimon (Finistère), un coquillage à demi enfoui bouge. Mai 2018.
On dirait une nasse réticulée (Tritia reticulata).
Mais non, c'est un Bernard l'hermite, ou pagure (Pagurus bernhardus) petit crustacé au même titre que le crabe, le tourteau ou l'araignée, mais qui a la particularité d'avoir un abdomen mou, non protégé par une carapace.
Pour se protéger, il doit donc trouver une coquille vide de gastéropode dans laquelle il loge son abdomen.
Comme il grandit, il doit en changer régulièrement. Ce spécimen est en train de s'enfouir dans le sable, système supplémentaire de protection.
C'est un fait bien connu, les anatifes (Lepas anatifera) vivent accrochés sur des objets flottants, contrairement aux pouce-pieds (Pollicipes pollicipes) qui vivent accrochés à des rochers.
Sur les plages contiguës de Tréguennec et de Tréogat (Finistère), il n'est pas rare de trouver des anatifes collés sur différents supports, parfois inattendus.
Morceau de coque de bateau en matériau composite. Décembre 2018.
Chevrons. Janvier 2018 / Février 2018.
Palette. Janvier 2019.
Bouée de casier ou de filet et son cordage. Février 2018.
Blocs de mousse de polyuréthane. Février 2019 / Mars 2019.
Bouée de casier ou de filet. Novembre 2019.
Parfois, une colonie d'anatifes est si dense qu'il est impossible de déterminer la nature du support. Janvier 2018.