Encore un cadavre de dauphin commun (Delphinus delphis) échoué sur la plage de Tréogat (Finistère), au niveau de Kerbinigou. Septembre 2019.
2019 a été une année record en ce qui concerne les échouages de mammifères marins sur le littoral français.
Celui-ci porte des marques attestant qu'il a été repéré (morceau de rubalise sur la queue) et sans doute "autopsié" avant d'être grossièrement "recousu" dans le but de déterminer la cause de sa mort.
La végétation qui borde le sentier côtier de la Pointe du Van en Cléden-Cap-Sizun (Finistère), est couverte, par endroits, de larges taches rougeâtres. Juin 2023.
C'est de la cuscute d'Europe (Cuscuta europaea), ou grande cuscute, plante parasite, ici sur des tapis composés majoritairement d'Ajoncs nains (Ulex minor).
Il existe plus de 100 espèces de cuscutes dont certaines ont un peu de chlorophylle et sont capables de produire de la matière organique par photosynthèse. Mais la cuscute d'Europe n'a pas de chlorophylle (d'où sa couleur rougeâtre), et ne produit rien par photosynthèse. Elle est donc entièrement dépendante de la plante qu'elle parasite pour y puiser les éléments nutritifs lui permettant de survivre et de se développer.
Ses feuilles sont réduites à de simples écailles, mais elle produit des fleurs et des graines. Quand la graine germe, la nouvelle plantule doit trouver une plante à parasiter dans les 5 à 10 jours pour survivre. Elle enfonce alors des organes dans la plante hôte pour en absorber les nutriments contenus dans la sève.
En grandissant, la cuscute peut coloniser d'autres plantes voisines de la première.
Parmi les hôtes "favoris" de la cuscute d'Europe, se trouvent entre autres les Fabacées ou légumineuses, dont fait partie l'ajonc nain, mais aussi certaines plantes cultivées comme le lin, la luzerne, le trèfle et la pomme de terre.
La cuscute détecte les composants chimiques volatils émis par les autres plantes, ce qui l'aide à trouver son hôte.
La mer a déposé des organismes oranges sur la plage de Kermor en Combrit (Finistère). Novembre 2018.
Il pourrait s'agir d'éponges ramifiées de la famille des Axinellidés, comme l'Axinelle verruqueuse (Axinella verrucosa) ou l'Axinelle commune (Axinella Polypoides).
C'est un animal qui se nourrit en filtrant l'eau de mer.
Par cette sombre journée d'août, un lézard des murailles (Podarcis muralis) ... lézarde sur un rocher entre la Pointe de la Jument et Porz Meilh en Poullan sur Mer (Finistère). Août 2020.
Saurien à sang froid, le lézard des murailles recherche la chaleur du soleil. A défaut de se réchauffer aux rayons du soleil lui-même, masqués ce jour là par des nuages, celui-ci profite de la chaleur accumulée par le rocher sur lequel il se tient.