Exsurgences à Plouhinec
A Plouhinec (Finistère), il n'est pas rare de voir de l'eau sourdre en quantités plus ou moins importantes de la microfalaise qui surplombe l'estran.
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Ici entre Kersiny et Mesperleuc.
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Ici entre Gwendrez et Pors Poulhan.
C'est de l'eau de pluie qui s'est infiltrée dans les couches supérieures du sol meuble et qui s'est enfoncée dans les couches inférieures par effet de gravité. L'importance du débit est fonction de la quantité de pluie qui est tombée et du temps écoulé depuis qu'elle est tombée.
Lorsque c'est plus qu'un simple suintement, on peut parler d'exsurgence.
Schématiquement, l'eau de pluie qui s'infiltre rencontre d'abord une couche meuble superficielle, constituée d'humus, de sable ou arène (à Plouhinec, arène granitique provenant de la dégradation du leucogranite de la Pointe du Raz-Quimper), puis une couche de gros blocs provenant de la fissuration du leucogranite, et enfin le socle proprement dit de cette roche, lui-même fracturé par des fissures (ou diaclases) plus ou moins larges. Ce leucogranite étant imperméable, l'eau infiltrée ne peut sourdre qu'au niveau de la couche supérieure de roche altérée, ou par les fissures du socle proprement dit.
C'est un système aquifère fissuré.
Parfois, entre deux zones de leucogranite, s'intercale un vestige de cordon de galets fossilisé, datant d'environ 120.000 ans.
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Dans la vidéo qui suit, on peut voir quelques exsurgences localisées dans la falaise entre les plages de Kersiny et de Mesperleuc, et dans celle comprise entre la plage de Gwendrez et Pors Poulhan. Certaines sourdent de la roche altérée ou de cordon de galets fossilisé, d'autres sourdent de fissures du leucogranite.