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Psammobie boréale sur la Lieue de Grève

Publié le par DL

Sur la longue plage qu'on appelle la Lieue de Grève entre Plomodiern et Saint-Nic (Finistère), on trouve parfois ce coquillage qu'on assimile à tort aux tellines. Octobre 2019 et mai 2021.

Ce sont des Psammobies boréales, ou Gari fervensis. Contrairement aux tellines stricto sensu, dont la coquille est toute en rondeurs, la coquille de ces bivalves présente un angle, ce qui leur a valu d'être jadis nommés Tellina angulata.

Comme les tellines, ce mollusque vit dans les sable vaseux.

Liens:

https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/64602

https://www.mer-littoral.org/14/gari-fervensis.php

https://bioobs.fr/blog/fiche-espece/?id_espece=4992

https://en.wikipedia.org/wiki/Gari_(bivalve)

Publié dans Laisses de mer

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Séneçon de Jacob à Plogoff

Publié le par DL

A Plogoff (Finistère), dans la lande que traverse le sentier côtier (GR 34) entre Pors Loubous et Feunteun Aod, des plantes à longues tiges portent des bouquets de fleurs jaune vif. Juin 2023.

 

C'est le Séneçon de Jacob (Jacobaea vulgaris ou Senecio jacobaea), plante vivace herbacée, parfois bisannuelle, parfois appelée Jacobée ou herbe de Saint-Jacques.

Originaire d'Europe, elle est envahissante et colonise bords de chemins et de routes, terrains abandonnés, lisières de bois ou les dunes. Elle contient différents alcaloïdes toxiques susceptibles d'intoxiquer bovins et chevaux qui en consommeraient trop souvent.

Lien:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacobaea_vulgaris

https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/610646

Publié dans Flore littorale

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Du granite rose à Plouhinec ?

Publié le par DL

Sur l'estran entre la plage de Kersiny et celle de Mesperleuc en Plouhinec (Finistère), quelques zones rocheuses présentent une couleur légèrement rosée. 

Ce n'est pas un rose aussi éclatant que celui de la côte de granite rose des Côtes d'Armor entre Perros-Guirec et Trébeurden, mais il tranche quand même nettement par rapport aux galets plutôt gris et au sable qui entourent ces formations.

Ces roches rosées sont du "Leucogranite à muscovite et biotite de la Pointe-du-Raz-Quimper", noté "Υ1-2" sur la feuille "Pont-Croix" de la carte géologique de la France au 1/50.000 .

Pointée par la flèche rouge, la localisation des formations rocheuses des photos précédentes. Cerclée de jaune, la notation "Y1-2" de ce leucogranite. Extrait de la feuille Pont-Croix de la carte géologique de la France au 1/50.000. Source: geoportail.gouv.fr

Ce leucogranite est une roche de même nature que celui des Côtes d'Armor. Il est composé de trois minéraux: le mica (muscovite et biotite font partie de la famille des micas), le feldspath et le quartz. Seules les proportions de ces trois minéraux sont différentes.

La coloration rose est due à la présence d'oxyde de fer.

Notice explicative de la feuille de Pont-Croix de la carte géologique de la France à 1/50.000. Extrait.

Ces roches ont été datées de 318 millions d'années +/- 4 millions d'années.

Liens:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Leucogranite

https://fr.wikipedia.org/wiki/Côte_de_granit_rose

https://fr.wikipedia.org/wiki/Muscovite

https://fr.wikipedia.org/wiki/Biotite

Publié dans Géologie hydrologie

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Tellines qui s'enfoncent dans le sable.

Publié le par DL

Les tellines (Donax trunculus & Donax vitatus) vivent enfouies verticalement dans le sable, se nourrissant de microplancton en filtrant l'eau de mer avec leurs siphons qui, seuls, dépassent du sédiment.

Toutefois, il arrive que les tellines soient délogées du sable par l'action des vagues qui brassent le sédiment à marée montante ou descendante.

Roulées par le va et vient des vagues, c'est à l'occasion d'une accalmie qu'elles parviennent à plonger leur pied puissant dans le sable et de s'y enfoncer toutes entières, ne laissant dépasser que leurs siphons.

Publié dans Faune littorale

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Bâtons lumineux

Publié le par DL

On trouve fréquemment des bâtons lumineux usagés dans la laisse de mer.

Les entreprises qui les commercialisent les préconisent comme système de sécurité pour les navigateurs, à utiliser avec les gilets de sauvetage, comme feu de mouillage ou feu de navigation, pour la plongée sous-marine, parfois pour des usages militaires ou pour la pêche au marlin ou au thon.

Ils seraient visibles à 360° et en mer jusqu'à une distance d 1,6 km et pendant une durée de 12 heures.

Ils fonctionnent par réaction chimique. Un tube en plastique contient deux composants chimiques distincts (par exemple oxalate de diphényle et peroxyde d'hydrogène) séparés par une capsule de verre. La rupture de cette capsule par flexion du tube en plastique provoque le mélange de ces composants qui réagissent en produisant de la lumière. Ils sont proposés en plusieurs couleurs.

Les fabricants insistent sur une supposée innocuité de leur produit du fait que leurs composants sont non toxiques et non inflammables et qu'ils ne produisent ni étincelle ni flamme. C'est sans doute ce qui incite leurs utilisateurs à s'en débarrasser en mer après usage.

Mais ils constituent tout autant une pollution que les sacs en plastique et les coton-tiges que l'on trouve en quantités bien moindres.

Lien:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bâton_lumineux

Publié dans Laisses de mer

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