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Une colonie de pouce-pieds à Crozon

Publié le par DL

Le pied d'une falaise de la presqu'île de Crozon (Finistère) abrite une colonie de pouce-pieds (Pollicipes pollicipes). Octobre 2019.

Les plaques calcaires qui couvrent la tête de cet étrange animal font penser à un coquillage. Il n'en est rien. Il s'agit d'un crustacé cirripède qui, une fois fixé sur un support, ne le quittera plus. Ils appartiennent au sous-embranchement des crustacés qui comprend les crabes et les homards.

On les confond souvent avec les anatifes (Lepas anatifera) auxquels ils ressemblent beaucoup. Mais alors que les anatifes vivent sur des objets flottants (bois, plastique, etc.), les pouce-pieds vivent sur des rochers, en particulier schisteux (ce qui est le cas de ce site de Crozon). 

Les pouce-pieds vivent dans la zone de balancement des marées battue par les vagues, généralement difficilement accessible à la pêche à pied, ce qui rend sa cueillette parfois dangereuse. 

Comme on le voit sur ces photos, ils partagent l'espace avec les moules (Mytilus edulis) et les balanes (probablement ici Semibalanus balanoides) qui affectionnent le même milieu.

Les plaques calcaires mobiles qui recouvrent la "tête" (capitulum) abritent des sortes de fouets garnis de soies (cirres) avec lesquels l'animal filtre l'eau pour retenir le plancton en suspension et s'en nourrir.

Liens pour en apprendre davantage sur les pouce-pieds:

https://doris.ffessm.fr/Especes/Pollicipes-pollicipes-Pouce-pied-ou-pousse-pied-533

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pouce-pied

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cirripedia

Anatife et pouce-pied

Publié dans Faune littorale

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Restes de dauphins sur les plages de Tréogat et de Tréguennec.

Publié le par DL

Le littoral de la baie d'Audierne qui fait face à l'océan est propice à l'échouage des mammifères marins morts au large.

 En 2017 et 2018, les 5 kilomètres des plages voisines de Tréogat et de Tréguennec (Finistère) ont vu s'échouer les corps de plusieurs dauphins qui s'y sont peu à peu décomposés.

28 avril 2017

3 mai 2018

premier dauphin

second dauphin

5 juillet 2018

30 juillet 2018

premier dauphin

second dauphin

24 septembre 2018

23 novembre 2018

Liens:

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/comment-expliquer-le-record-de-dauphins-morts-sur-les-plages-francaises_2118765.html

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/littoral-pourquoi-cette-hecatombre-de-dauphins-morts-echoues-sur-nos-plages-2399305.html

Publié dans Laisses de mer

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Murex perceur à l'Île Tudy

Publié le par DL

Tout au bout de la grande plage à l'Île Tudy (Finistère), parmi les amas de coquillages de toutes sortes, la coquille d'un murex perceur (Ocenebra erinaceus). Octobre 2019.

Aussi appelé cormaillot ou bigorneau perceur, ce mollusque gastéropode est un prédateur qui s'attaque à ses proies comme la grande natice, en perçant leur coquille (jeunes huitres, moules, palourdes, etc.).

Ce mollusque fait partie des espèces de coquillages qu'on utilisait jadis pour produire la pourpre, servant à teindre les tissus.

Liens:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ocenebra_erinaceus

https://www.sudouest.fr/2011/04/27/un-secret-a-percer-382451-1352.php?nic

https://bioobs.fr/fiche-espece/?id_espece=1007

https://doris.ffessm.fr/Especes/Ocenebra-erinaceus-Cormaillot-1429

http://fnppsf.fr/peche-plaisance/ppn29le-bigorneau-perceur.pdf

 

Publié dans Laisses de mer

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Eponges sur la plage de Kermor

Publié le par DL

Le flux a déposé ce qui semble être des éponges sur la plage de Kermor en Combrit (Finistère). Décembre 2019.

Mais il est difficile de les identifier par comparaison avec les espèces dont on peut trouver des photos sur Internet. Mortes et desséchées, elles ne ressemblent pas à ce qu'elles étaient quand elles étaient vivantes dans leur milieu naturel.

Toutefois, ces deux spécimens peuvent faire penser à Biemnia variantia (éponge-coussin épineuse).

Liens:

https://doris.ffessm.fr/Especes/Biemna-variantia-Eponge-coussin-epineuse-4204/(rOffset)/15

 https://nature22.com/estran22/spongiaires/spongiaires1.html

Publié dans Laisses de mer

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Les fruits du rosier rubigineux

Publié le par DL

En ce début du mois de juillet, le rosier rubigineux (Rosa rugosa) prépare déjà sa descendance sur la lande qui couvre le plateau surplombant les falaises de la baie de Douarnenez en Beuzec-Cap-Sizun (Finistère). Juillet 2021.

Les fruits du rosier, ou cynorrhodons, sont pleins d'une centaine de graines (le "poil à gratter" ou "gratte-cul") qui seront libérées à l'automne ou en hiver.

Jeune pied de rosier rubigineux n'ayant pas encore fleuri, sans doute levé au cours de l'année précédente.

Aussi appelé églantier couleur de rouille ou rosier rouilléc'est une variété remontante, qui peut donc fleurir deux fois dans la même année. Il n'est pas rare de trouver des fruits et des fleurs sur un même pied.

 Fleur de rosier rubigineux sur cette même côte en mai 2019.

Originaire d'extrême-Orient, ce rosier sauvage s'est parfaitement acclimaté sur nos côtes notamment en raison de sa résistance aux embruns salés.  

Son fruit est comestible et sa pulpe sert à fabriquer des confitures et des sirops.

Liens:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_rugosa

https://www.preservons-la-nature.fr/flore/taxon/6865.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cynorhodon

Publié dans Flore littorale

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