La trace des arénicoles.

Publié le par DL

On ne les voit pas, et pourtant, ils sont là !

Ils laissent sur le sable des traces caractéristiques. Saint-Nic-Pentrez (Finistère). Février 2020.

D'un côté une petite cuvette, et de l'autre, un tortillon de sable. 

Ils sont bien connus des pêcheurs à la ligne, ce sont des vers, les arénicoles (Arenicola marina).

Arenicola marina. Photo Auguste Le Roux. Source: https://commons.wikimedia.org/ sous licence Creative Commons

Souvent appelés vers de vase, enfouis dans le sédiment sableux ou sablo-vaseux à une profondeur de 20 centimètres et jusqu'à 40 centimètres, ils vivent dans une galerie grossièrement en forme de U. La cuvette et le tortillon de sable marquent les deux extrémités de cette galerie.

La dépression de la cuvette est due à l'absorption du sédiment par le vers et l'amas de sable est formé par son rejet après filtration des éléments nutritifs.

Disposition de l'animal dans le sédiment et fonctionnement du système. Auguste Le Roux. Source: https://commons.wikimedia.org/ sous licence Creative Commons 

Outre son intérêt pour les pêcheurs à la ligne, l'arénicole pourrait être à l'origine d'avancées médicales grâce aux qualités exceptionnelles de son hémoglobine (voir l'article du CHRU de Brest dans les liens).

Liens:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Arenicola_marina

https://doris.ffessm.fr/Especes/Arenicola-marina-Arenicole-577

L’arénicole va-t-il faire progresser la médecine ?

Publié dans Faune littorale

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