La cadavre d'un merlu de belle taille (Merluccius merluccius) constitue une appétissante fortune de mer pour les goélands de la plage de Trescadec à Audierne (Finistère). Mars 2020.
D'ailleurs, le poisson a déjà été entamé. Autour de lui, on voit la trace de pattes palmées de goélands.
Sur la plage de Trez Goarem en Audierne-Esquibien (Finistère), les cadavres de trois phoques gris (Halichoerus grypus)et d'un grand dauphin (peut-être Tursiops truncatus ?) ont été déposés par la marée assez haut sur le sable. Janvier 2020.
Premier phoque gris.
Deuxième phoque.
Troisième phoque.
Dauphin (peut-être un grand dauphin, mais espèce difficilement identifiable avec certitude en raison de son état de décomposition).
Rien n'indique de les corps de ces 4 mammifères marins soient arrivés sur cette plage le même jour. Le deuxième phoque était dans un état de décomposition plus avancé que les deux autres. Mais tous les 3, ainsi que le dauphin étaient décapités, ce qui semble exclure une coïncidence.
La fin de l'année 2019 et le début de l'année 2020 ont été marqués par des affaires délictueuses concernant les mammifères marins dans le Finistère.
Valves de coques communes (Cerastoderma edule) sur la plage de Kermor en Combrit (Finistère). Novembre 2018.
Mollusque bivalve présentant deux valves identiques qui comportent de 22 à 26 côtes radiales, la coque commune vit enfouie dans quelques centimètres de sable ou de vase.
Elle est parfois appelée bucarde. C'est un animal filtreur qui aspire par un siphon le plancton en suspension dans l'eau.
La plage de Kermor est très riche en coquilles de mollusques échouées sur son sable, tant en variétés qu'en quantité. Les fonds sableux de l'anse de Bénodet abritent donc de nombreuses espèces de mollusques. Cette richesse est probablement due à la proximité de l'embouchure de la rivière Odet qui apporte en mer d'importantes quantités de nutriments favorisant le développement du plancton.
Déposé par la mer sur le sable de la plage de Sainte-Anne-la-Palud en Plonévez-Porzay (Finistère), un étrange récipient de plastique gris. Mars 2020.
C'est un piège à poulpe.
Composé d'une sorte de bidon cylindrique, il comporte une grande ouverture à une extrémité, surmontée de deux petits trous par où passe le filin destiné à le remonter du fond.
Au fond de ce "bidon", deux autres trous dont le plus grand sert au passage du filin.
Il comporte également une sorte de socle (dans ce cas, les cinq trous de chaque côté, sont vraisemblablement dus à l'usure du plastique dû au frottement du piège sur les fonds sableux ou rocheux). Ce socle peut être rempli avec du ciment pour lester le piège.
Il s'agit d'un échouage "exotique" parce que ce type de piège n'est pas utilisé sur nos côtes bretonnes. Commercialisé notamment par l'entreprise Kerfil à Guengat et par l'entreprise Pombo, au Nord-Ouest de l'Espagne (voir les liens ci-dessous), il est utilisé en Méditerranée et, pour la côte atlantique, en Espagne et au Portugal.
Si un tel échouage est assez rare sur nos côtes, il survient aussi de l'autre côté de l'Atlantique, comme aux Bermudes (voir le lien ci-dessous).