Le singulier destin de Jean-Marie Le Bris
A Plonévez-Porzay (Finistère), entre le village de Tréfeuntec et la plage de Sainte-Anne-la-Palue, une stèle rend hommage à Jean-Marie Le Bris, précurseur de l'aviation.
Sans prétendre minimiser ses incontestables mérites, Jean Marie Le Bris est parfois abusivement considéré comme « le premier homme à voler dans une machine plus lourde que l’air » ou comme « le premier homme au monde à s'élever dans les airs en partant du sol » ou encore comme « l'auteur du premier vol à bord d'un engin plus lourd que l'air ». C'est oublier, par exemple, que le 21 novembre 1783, Pilâtre de Rozier et le marquis d'Arlandes volèrent à bord d'une montgolfière entre les Jardins de La Muette et la Butte aux Cailles à Paris.
Le principal mérite de Jean Marie Le Bris est d'avoir imaginé un système lui permettant de modifier la portance des ailes d'un appareil de son invention en modifiant leur angle d'attaque face au vent relatif.
S'il est acquis qu'il mit au point deux appareils, une « barque ailée », et un « Albatros », le nombre, les dates et les lieux de ses premiers essais sur sa barque ailée demeurent débattus: un essai ou deux, ou plus, en 1856, 1857, 1858 ou plus tard encore, à Tréfeuntec ou à Sainte-Anne-la-Palue, sur la Lieue de Grève à Pentrez ou à Tréboul, ou bien encore sur le port du Rosmeur, sur la plage ou depuis une falaise, une route ou une colline ... (1)
L'identification de Jean Marie Lebris sur certaines photographies censées le représenter et publiées dans différents ouvrage est elle-même remise en question.
Il n'est pas question ici de trancher ou de prendre parti pour l'une ou l'autre hypothèses. Le propos de cet article est de montrer, à travers sa biographie, en quoi il eut un destin singulier.
Jean-Marie Le Bris naît à Concarneau le 25 mars 1817, troisième enfant de Michel (Marie) Le Bris et de Rosalie Perrine Riou. Son père, Michel est alors qualifié de "maître de barque" ou "capitaine de barque" (2). Il avait fait construire à Lorient le Marie-Renée, lougre de 45 tonneaux pour pratiquer le cabotage le long des côtes de l'océan et de la Manche (3).
Lougre vu par le travers courant vent arrière. Pierre Ozanne. 1813. Source: gallica.bnf.fr
C'est sans doute parce que son navire a fait naufrage sur les côtes d'Espagne que le père de Jean Marie Le Bris émigre avec toute sa famille à Douarnenez en 1822 où il est nommé maître de quai (4). Mais il réembarque rapidement, puisque le 6 avril 1823, c'est Pierre Marie Le Breton, médecin accoucheur, qui déclare la naissance, le 5 avril, de Henry Joseph Marie, fils de Michel Le Bris, capitaine de barque, absent, et de Rosalie Riou (Registres d'état civil de Douarnenez / Archives départementales du Finistère). De même, le 28 avril 1827, c'est un voisin qui déclare la naissance, la veille, de Corentin Théophile, fils de Michel Le Bris, alors capitaine au cabotage et à nouveau absent (idem).
C'est à cette époque que se situe le premier embarquement comme mousse de Jean Marie Le Bris. Il a dix ans. Au cours des années, passant de mousse à novice puis à matelot, il se forge une solide expérience à la mer. Il navigue notamment sur la Marie-Charlotte, chaloupe construite à Concarneau et appartenant à son père (1829-1836) (5). En 1836, il est sur le lougre l'Annibal, commandé par son père, quand le navire fait naufrage près d'Agde en Méditerranée (6) (7). Jean Marie a 19 ans, et il réembarque aussitôt en tant que second du brick Paul qui le conduira jusqu'en Guadeloupe. Un nouvel embarquement à Quimper marquera la fin provisoire de sa carrière civile quand arrivera l'heure d'accomplir ses obligations militaires.
En avril 1837, il arrive à Brest et il est aussitôt affecté à l'Héroïne, corvette de 32 canons construite à Brest entre 1827 et 1830.
Corvette l'Héroïne. Illustration de l'ouvrage de l'amiral Henri Darrieus. Editions l'ancre de marine. Source: gallica.bnf.fr
Placée sous le commandement du capitaine de frégate Jean-Baptiste Cécille, l'Héroïne embarque une dizaine d'officiers, une quarantaine d'officiers mariniers et deux cents marins pour une mission de protection et d'assistance aux baleiniers français dans les mers australes et antarctiques.
L'Héroïne appareille le 1er juillet 1837. Après une escale à Rio, elle gagne Le Cap avant d'entreprendre une navigation d'Ouest en Est dans l'Océan Indien. En novembre et décembre 1837, elle visite les Îles du Prince Edouard, Crozet et Saint-Paul (c'est alors l'été dans l'hémisphère Sud, mais dans ces latitudes sévissent les "40èmes rugissants"), elle gagne l'Australie (Sydney en avril 1838), puis la Nouvelle Zélande, les îles Chatham, rejoint Tahiti (décembre 1838), puis le Chili, passe le Cap Horn, les îles Malouines, refait escale au Brésil avant de regagner Brest (24 juillet 1839).
Le voyage de l'Héroïne. Juillet 1837 - juillet 1839.
L'Héroïne transporte des vivres destinés aux baleiniers qui viendraient à en manquer, mais aussi du bois, des fers, des clous pour leur permettre d'effectuer des réparations, ainsi que des lignes de pêche, des harpons, des chaînes, des ancres, des cordages, etc. Au cours de son périple, elle vient en aide aux équipages de 2 baleiniers américains naufragés sur l'île de la Possession, qu'elle remettra à d'autres baleiniers. Le commandant affecte des hommes de son propre équipage à des baleiniers français dont des matelots ont déserté, afin de leur permettre de poursuivre leur chasse aux cétacés, puis il conduit une opération de représailles dans les îles Chatham contre des populations ayant massacré l'équipage du baleinier Jean Bart (8) (9).
L'Héroïne gagne ensuite Tahiti où la reine Pomaré reçoit le commandant Cécille, avant de rejoindre l'Amérique du Sud, de passer le Cap Horn, de refaire escale au Brésil sur la route du retour vers Brest où elle arrive le 24 juillet 1839 après 25 mois de navigation.
C'est au cours de ce long voyage que Jean Marie Le Bris se serait intéressé au vol des grands oiseaux marins: albatros, frégates, pétrels ...
En novembre 1839, son père Michel s'installe à Quimper pour y établir un chantier naval sur la rive gauche de l'Odet, dans le quartier de Locmaria. Il y emploie une quinzaine d'ouvriers (10).
Jean Marie Le Bris, après avoir navigué sur le vaisseau l'Océan, est rendu à la vie civile à Toulon en avril 1840 et, fort de sa longue et rude expérience dans les mers du Sud au service de l'Etat, il trouve de nouveaux engagements dans la marine de commerce.
En 1841, toute la famille est à nouveau à Douarnenez: Michel, le père (capitaine de navire), Rosalie, la mère, les fils Jean Marie, Henry et Théophile (tous trois marins), Michel (boulanger), Emile (sans profession, il a 9 ans, mais il deviendra capitaine au long cours) et René (capitaine au cabotage), l'épouse de ce dernier, Angélique Hatingais et leur fils Alexandre, nouveau né.
Douarnenez. Recensements de population. 1841. Source: archives.finistere.fr
Jean Marie Le Bris navigue sur une goélette basée à Quimper, puis embarque à La Rochelle sur l'Aigle, trois mâts qui le conduira à New York et à Londres et qui lui vaudra d'en être nommé second.
Il veut encore progresser et devenir maître de cabotage comme son père et son frère René. Il reste donc à terre pendant un an pour préparer l'examen. Il obtient le brevet à Douarnenez le 3 mai 1843 et navigue à la pêche sur l'Henriette, puis sur Le Courrier, chasse-marée de Brest.
Le 12 février 1844, Jean Marie Le Bris épouse Jeanne Louise Alexandrine Kérisit de Pont-Croix. Il reprend la mer sur la goélette La Bretonne et navigue en Atlantique et en Méditerranée. En 1847, à Palerme, avec l'aide de John Box, marin anglais, il sauve de la noyade les passagers de barques italiennes qui chaviraient. Les deux hommes décident alors d'échanger leurs prénoms. Le Bris se fera surnommer John et le marin anglais Jean Marie.
C'est le 4 juin 1847, alors que Jean Marie Le Bris navigue en Méditerranée, que naît, à Douarnenez, Louis Marie, son premier enfant.
Douarnenez. Etat civil. Naissance de Louis Marie Le Bris. 4 février 1847. Source: archives.finistere.fr
Le 28 mars 1848, Jean Marie Le Bris fait naufrage sur La Bretonne au Nord de la Sicile.
Le 22 février 1849, c'est Jean Marie Le Bris en personne qui vient déclarer la naissance d'Eugène, son deuxième fils, né la veille à Douarnenez. C'est aussi lui qui vient déclarer le décès d'Eugène, survenu le 5 mai 1849.
Le 28 février 1849, Jean Marie Le Bris, alors en relâche à Boulogne, participe au sauvetage d'équipages en perdition devant le port, auquel assista Gustave Doré (11) (12).
En décembre 1850, il prend le commandement de la goélette de 59 tonneaux La Coquette qui assure le transport de fret entre Douarnenez et Brest (13). Il a renoncé à la navigation au loin et naviguera sur La Coquette pendant 8 ans. C'est donc encore lui qui déclare la naissance de sa fille Ambroisine, le 13 février 1853.
Douarnenez. Etat civil. Naissance d'Ambroisine Le Bris. 13 février 1853. Source: archives.finistere.fr
Mais son épouse, née Jeanne Kérisit, décède le 16 mars 1854 après seulement 10 ans de mariage, le laissant seul avec deux jeunes enfants, Louis Marie 7 ans et Ambroisine 1 an. Rapidement, il se remarie et épouse, le 20 novembre 1854, Ernestine Hervé, 21 ans, de Pont-Croix qui assistait depuis plusieurs années Jeanne Kérisit dans son foyer et son commerce.
Son activité de cabotage local laisse à Jean Marie Le Bris le loisir de repenser à son expérience des naufrages qu'il a vécus aussi bien en tant que victime qu'en tant que sauveteur. Et si une solution pour sauver des naufragés pouvait s'inspirer du vol des immenses oiseaux marins qu'il a observés lors de son périple autour du globe ! Une "barque ailée", volant au-dessus des flots à la façon d'un albatros, permettrait d'atteindre et de sauver les marins en détresse. L'idée lui trotte sans doute depuis longtemps dans la tête. Entre deux navettes entre Douarnenez et Brest, il a maintenant du temps pour réfléchir à sa mise en œuvre. Il entreprend la construction de son invention dans une grange que lui a prêtée un paysan à Tréfeuntec.
Carte dite d'Etat major. Feuille de Quimper, levée en 1848. Détail.
Deux enfants naissent du couple "Jean Marie Le Bris - Ernestine Hervé": Eugène Marie le 21 décembre 1855, qui décède en bas âge, et Emilie Julie le 29 novembre 1856.
Enfin, Jean Marie Le Bris essaie sa barque volante. La date la plus souvent citée est le mois de décembre 1856 et le lieu la plage de Sainte-Anne-la-Palue à Plonévez-Porzay. Mais, à tort ou à raison, cette date et ce lieu sont remis en question (14).
Jean Marie Le Bris embarque sur son engin, posé sur une charrette tractée par un cheval au galop, qui s'élève à une hauteur de 100 mètres, plane sur une distance de plusieurs centaines de mètres et, obéissant aux manœuvres de son inventeur, se pose en douceur .
2003. Reconstitution sur la plage de Sainte-Anne-la-Palue du premier essai de la barque ailée par l'association le Barque ailée- Jean Marie Le Bris. Source: Ouest-France (14). Tous droits réservés.
Le 9 mars 1857, il dépose le brevet d'invention d'une « Barque Ailée à l’aide de laquelle on pourrait se conduire dans les aires » (15).
Brevet d'invention de la barque ailée de Jean Marie Le Bris. Source: data.inpi.fr
Un deuxième essai serait intervenu en mars ou avril 1856, au cours duquel Jean Marie Le Bris se casse une jambe.
Il reprend la navigation sur La Coquette en juin 1857, puis achète et commande le sloop Le Véloce en octobre 1858 (16).
Un deuxième fille, Julie Aline, est née le 2 juillet 1858. Un garçon, Paul Alexandre, né en 1861, décède un an plus tard.
En 1863, Jean Marie Le Bris vend Le Véloce à Théophile Le Guillou de Penanros, négociant de Douarnenez, et la famille déménage à Landerneau où il est nommé capitaine du vapeur Ville de Brest assurant le service entre la rade et Port-Launay (17).
Le Ville de Brest de Jean Marie Le Bris ressemblait sans doute à celui-ci.
En février 1865, nouveau déménagement pour Brest où Jean Marie Le Bris prend le commandement d'un vapeur plus puissant, La Ville de Landerneau , qui navigue aussi dans la rade. Le 15 avril, naît un garçon, Paul Alfred Ernest, et un an plus tard, le 16 avril 1866, Ernestine Hervé décède à son tour. Jean Marie Le Bris est à nouveau seul avec 5 enfants: Louis 19 ans, Ambroisine 13 ans, Emilie 8 ans, Julie 6 ans et Paul 1 an..
Brest. Recensements de population. 1866. Source: archives.finistere.fr
Nommé capitaine du remorqueur La Ville de Nantes de la Compagnie Transatlantique, il ne peut s'occuper de ses plus jeunes enfants, et il place ses 3 filles chez les Ursulines de Quimper et son dernier fils chez son frère Michel, pâtissier à Douarnenez. Soulagé de ses obligations familiales les plus immédiates, il peut se consacrer à nouveau à la conception d'un nouvel engin volant bénéficiant de l'expérience de la barque ailée.
En 1867, à l'occasion de l'Exposition Universelle, il rencontre Nadar à Paris (18) et, suite à la publication d'un article dans Le Petit Journal, il reçoit les encouragements de Napoléon III.
Le Petit Journal. 22 septembre 1867. Source: gallica.bnf.fr
De retour à Brest, il reçoit le commandement d'un nouveau remorqueur, La Ville de Mantes, de la Compagnie Transatlantique qui met un hangar à sa disposition sur le nouveau port de commerce de Brest pour la réalisation de son nouvel appareil. Et la marine impériale lui ouvre ses ateliers de charpentage. Cette fois, Jean Marie Le Bris baptise son engin l'Albatros. Un premier essai est réalisé en février 1868, en public et sans aucune traction. Mais faute d'un vent suffisant, c'est un demi échec. Le deuxième essai a lieu en avril, cette fois sur le polygone d'artillerie de la Marine, et avec l'aide d'une trentaine de matelots du navire-école Le Borda qui tractent l'Albatros avec un cordage. Le Bris n'est pas autorisé à monter dans l'appareil qui doit voler sans pilote. L'appareil s'élève à une cinquantaine de mètres et plane sur 200 mètres. Une deuxième tentative le même jour se solde par un échec. L'Albatros tombe et se brise.
L'Albatros. Cliché de Charles Pépin, photographe à Brest. 1868. Source: https://fr.m.wikipedia.org/
Ce portrait par le même Charles Pépin, qui se trouvait au verso de la photo ci-dessus, est vraisemblablement celui de Jean Marie Le Bris. Source: (19).
Le 28 mars, il a appris le décès de son fils aîné, Louis, survenu 10 jours plus tôt sur la frégate La Magicienne à Montevideo, où il effectuait son service militaire. Il n'a plus les moyens de poursuivre ses expérimentations et il fait valoir ses droits à la retraite, il rentre à Douarnenez où il embarque pour quelques temps à la pêche.
Quand survient la guerre de 1870 contre la Prusse, Jean Marie Le Bris s'engage et gagne le camp de Conlie dans la Sarthe (20). Là s'entassent des milliers de volontaires dans des conditions effroyables, mal nourris, mal vêtus, mal abrités, sans armes, abandonnés par le gouvernement. Se sentant inutile, Jean Marie Le Bris quitte ce camp et rejoint les francs-tireurs de la Sarthe. Il participe sans doute à la bataille du Mans. Quand l'armistice est signé, le 26 janvier 1871, Jean Marie Le Bris regagne Douarnenez. Il réside alors dans une maison de la place des Pêcheurs.
La maison de la place des Pêcheurs où vécut Jean Marie Le Bris en 1871-1872 et où il y mourut. Un plaque y rappelle sa présence.
En juin 1871, il est recruté par la municipalité de Douarnenez comme agent de police. Le 7 septembre, à la sortie d'un bal, voulant mettre fin à une bagarre, il est violemment frappé et perd connaissance. Revenu à lui, il regagne son domicile. Il ne se remettra pas de ses blessures, et après un passage à l'hôpital de Quimper, de retour à Douarnenez, il s'éteint le 17 février 1872.
« L'an mil huit cent soixante douze, le dix huit février à dix heures du matin, Acte de décès de Jean Marie Le Bris, agent de police, âgé de cinquante quatre ans, né à Concarneau et domicilié à Douarnenez, décédé le jour d'hier à dix heures du soir rue Boudoulec à Douarnenez, fils feus Michel Michel Le Bris et Rosalie Perrine Riou et veuf de Ernestine Hervé, le dit décès dûment constaté par nous, Claude Jézéquel, adjoint au maire, délégué pour remplir les fonctions d'officier public de l'état civil de la commune de Douarnenez (Finistère) sur la déclaration de Yves Corentin Larhant, agent de police, âgé de soixante sept ans et de Jean Carval, retraité des contributions indirectes âgé de cinquante sept ans, non parents du défunt, domiciliés séparément à Douarnenez, lesquels ont signé avec nous le présent acte après lecture. Carval Larhant Jézéquel. » Acte de décès de Jean Marie Le Bris. Etat civil de Douarnenez. Source: archives.finistere.fr
S'il eut un parcours professionnel somme toute assez commun pour le 19° siècle, s'il eut une vie familiale ordinaire pour l'époque, Jean Marie Le Bris se démarque par son ingéniosité, sa ténacité et un dévouement au service de l'intérêt général qui le conduira à prendre les armes à 53 ans pour défendre son pays, puis à perdre la vie dans des circonstances révoltantes.
Outre la stèle de Tréfeuntec qui rappelle son exploit, son souvenir est perpétué par le monument qui orne sa tombe au cimetière de Ploaré et par la cité scolaire de Douarnenez qui porte son nom.
Pour l'essentiel, les indications biographiques qui précèdent proviennent de deux sources qui se complètent et parfois se contredisent:
- "Un grand précurseur breton. 1817-1872. Jean Marie Le Bris" par Gaston Decoop
Pour les détails techniques sur les appareils inventés par Jean Marie Le Bris, on peut notamment se reporter aux sources suivantes:
Concernant la remise en cause de certains faits, on peut consulter les sources suivantes:
- Les Cahiers de l'Iroise de 2003
- https://bretagne-aviation.fr/jean-le-bris/
- La trop belle envolée de Jean Marie Le Bris
Plus généralement, on trouve sur Internet une multitude de sites traitant des inventions de Jean Marie Le Bris. Il suffit d'entrer dans son moteur de recherche les formules "Jean Marie Le Bris" ou "barque ailée".